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Protections administratives

Quelles sont les Protections Administratives les plus efficaces pour protéger le caractère résidentiel de notre ville et du Parc ?


Les Questions :

Inscriptions ou classements des sites ou monuments, secteurs sauvegardés, zones de protection. Quelle protection choisir ?
Vous avez choisi de vivre à Maisons-Laffitte en raison de sa renommée, de son passé historique et culturel, de sa notoriété hippique, de ses espaces verts et de son agréable lieu de promenade qu'est le Parc.
Vous souhaitez donc que des monuments, des demeures au passé historique, des espaces verts et boisés soient protégés efficacement à travers le temps car les textes évoluent, les hommes changent et les pressions immobilières augmentent et augmenteront de tous temps.


Etat actuel des protections existantes :

A/ Protection des monuments historiques - loi du 31 décembre 1913 :
- 9 édifices sont classés (citons : l'ancienne Eglise-Le Château de Maisons - l'Hôtel Royal de la MGEN-" La grotte "-les Caves du Nord...).
- 15 édifices sont inscrits (citons : les abords du Château- les Grands axes de l'ancien Parc- les Portes de l'Entrée du Parc- le 21 bis avenue EGLE...).

B/ Protection des sites et monuments naturels- loi du 2 mai 1930 :

- 2 sites sont classés (voies et réserves du Parc en 1989 - ensemble formé par les sites hippiques en 1994).
- 2 sites sont inscrits ( le cèdre du 1 avenue du Général LECLERC- Les iles de la Commune et Laborde ).
(Pour plus de précisions vous pouvez consulter le POS à la mairie pages 8 et 9 de l'annexe C du règlement.)
- 1 nouveau site couvrant le "Grand Parc" a été inscrit le 26 février 2001.

La plupart de ces monuments et sites ont été classés ou inscrits suite aux actions de LA SAUVEGARDE. Pour les monuments historiques et dans un périmètre n'excédant pas 500 mètres les demandes de travaux, changements de destination ou autres sont assujetties à l'autorisation de l'administration.

C'est en 1989 que LA SAUVEGARDE, après 20 ans d'efforts, a obtenu le classement à l'inventaire des monuments naturels et des sites des avenues, places et réserves du Parc (notre FLASH N° 22 - de mars 1990).
A ce sujet, deux remarques importantes :
Ce classement est limité " aux abords " du site lui-même et n'affecte en rien les propriétés privées des particuliers, seules étant classées pour les protéger celles du domaine privé de l'ASP.
Il ne comprend pas les 17 hectares du centre d'entraînement des chevaux de course mis à disposition, par convention avec l'ASP, de la société FRANCE-GALOP (anciennement STEEPLE-CHASE de France) car à l'époque le directeur de cette société M. DE PONCINS s'y était opposé !
Par contre, la nouvelle inscription du "GRAND PARC" du 26 février 2001 affecte toutes les propriétés privées, sauf encore les 17 hectares précités. Il semble d'ailleurs, la définition du "Grand Parc" étant floue, qu'une confusion de parcelles cadastrales classées et inscrites existe dans l'état des Protections actuelles qui se superposent ! Mlle O. Rousselot, membre de la Sauvegarde et historienne locale, se penche sur le sujet.


Quid de l'avenir ?

Notre association persiste à demander la mise à l'étude d'une ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager), voici pourquoi :
- Parce que les maires, quels que soient la durée et le nombre de
leurs mandats, sont éphémères, d'esprit souvent changeant,
parfois peu enclins au dialogue et généralement opposés à toutes
interventions extérieures qui leur ôteraient le contrôle absolu de
l'immobilier de leur commune.
- Parce que les lois sur l'urbanisme changent et parfois de façon
radicale ( voir loi SRU du 13 décembre 2000).
- Parce que la ZPPAUP est l'outil le plus adapté qui soit pour préserver
l'environnement autour des monuments historiques, dans les quar-
tiers et sites à protéger et à mettre en valeur pour des raisons
esthétiques ou historiques. Elle renforce la vocation de prendre en
compte l'ensemble des éléments patrimoniaux dans leur diversité et
leur pluralité. Elle conforte la capacité à intervenir sur des espaces à
protéger et à mettre en valeur, indépendamment de l'existence d'un
monument historique.

Avec l'Etat, la Commune devient co-responsable car une fois la ZPPAUP créée, les prescriptions qu'elle contient s'imposent en effet aussi bien à l'ABF (Architecte des Bâtiments de France) qu'au maire et à l'autorité compétente pour délivrer les autorisations. L'ABF conserve un pouvoir d'appréciation, mais celui-ci s'exerce désormais en référence aux règles du jeu connues de tous et qui lui permettent de justifier son avis conforme.
À ce jour, selon le ministère plus de 900 ZPPAUP sont approuvées ou mises à l'étude. Nous citons dans les Yvelines Rambouillet, Montfort-l'Amaury, Andrésy comme zones approuvées.
Notre association a rendez-vous avec le maire le 12 octobre pour nous entretenir sur le sujet. Nous vous rendrons compte de cet entretien au cours de l'AGO du 17 novembre au Château de Maisons.

Notre association a rendez-vous avec le maire le 12 octobre pour nous entretenir sur le sujet. Nous vous rendrons compte de cet entretien au cours de l'AGO du 17 novembre au Château de Maisons.

 

 

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Copyright © 2000 Association de Sauvegarde et de mise en valeur du Parc de Maisons-Laffitte
Dernière modification : 29 Octobre 2001