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"Le syndrome du scorpion"
Un habitant du Parc nous a adressé la lettre suivante qu'il a intitulé
"Le syndrome du scorpion" et que nous avons jugé intéressant
de publier, la voici :
"On connaît cette histoire édifiante :
Un scorpion voulant traverser un ruisseau demanda l'aide d'une grenouille
qui accepta de le transporter sur son dos. Las, au milieu de la traversée,
le scorpion piqua la grenouille. Celle-ci mourante, eut le temps de demander
au scorpion pourquoi celui-ci l'avait piquée, les condamnant tous
les deux à la noyade…
L'animal eut cette réponse avant de couler… "je ne peux pas
m'en empêcher !".
Cette petite histoire en dit long sur le caractère
de certains individus qui ne peuvent pas s'empêcher d'agir contre
leurs propres intérêts, pour le plaisir de se faire valoir
l'espace d'un instant…
C'est ainsi que nous avons tous reçu le tract de J.MYARD qui se
vante d'avoir gagné le procès devant le tribunal administratif
que l'ASP lui avait intenté contre la disposition du POS qui autorisait
l'implantation de bureaux et commerces dans le Parc, alors même
que cette disposition a failli lui coûter son siège de maire
(62 voix de majorité pour une ville de 23.000 habitants !).
Ceci alors qu'on me dit que l'Association Syndicale du Parc -ASP- n'a
pas fait appel uniquement parce que le nouveau code de l'urbanisme menace
plus gravement encore le Parc que le Plan d'occupation des sols -POS-
actuel… qu'il importe donc de
le conserver malgré tout le plus
longtemps possible, car un mauvais POS peut cacher un Plan Local d'Urbanisme-le
PLU- pire encore !… On me dit aussi que l'ASP avait déclaré
que le conseil municipal et le conseil syndical devaient désormais
travailler ensemble pour trouver les meilleures protections possibles
pour le Parc.
Décidément, le scorpion ne peut pas s'empêcher de
piquer, même si ceci risque de ranimer une opposition qui avait
tendance me semble-t-il à enterrer la hache de guerre… Mais qui
donc conseille le scorpion ?… lui-même sans aucun doute".
Peut-être pouvons nous rassurer cet habitant du
Parc en lui précisant et nous le supposons, que si l'ASP n'a pas
jugé utile de faire appel du jugement devant la Cour Administrative
d'appel de Paris, pas plus que notre association c'est pour des raisons
similaires à celles auxquelles il fait allusion dans sa lettre.
Mais, nous savons que des particuliers ont interjeté
appel du jugement et par conséquent celui-ci ne peut donc pas être
considéré comme définitif… et rien n'empêche
l'ASP et notre association de se joindre en intervention volontaire aux
instances engagées si par exemple la procédure de la protection
que toutes deux préconisent, c'est à dire la ZPPAUP, ne
démarrait pas dans les tous prochains jours.
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