Aériennes
Cédant au
lobby agricole picard et à peine élu, le ministre des
Transport Monsieur Gilles de ROBIEN s'est
empressé de balayer le choix du site du troisième aéroport,
pas forcément l'idée de ce troisième aéroport,
mais gageons que c'est tout comme…
Le ministre nous a écrit le 17 septembre 2002 " Pour l'aéroport
de Paris-Charles de Gaulle, des mesures réglementaires seront
prises instituant un nouvel indicateur de gêne sonore, basé
sur des bruits mesurés au sol. Cet indicateur restera plafonné
à la valeur moyenne atteinte au cours des trois dernières
années… "
En clair, si 1.200.000 mouvements d'avions par an ne font pas plus de
bruit quele plafond des 600.000 actuels, on pourra les doubler et pourquoi
pas aussi la capacité de Roissy…et ainsi de suite. Il nous reste
donc à prier, à bruit conservatif, pour qu'un de
ces avions ne nous tombe pas sur la tête !
La décision finale devant intervenir le mois prochain, à
nos élus locaux de démontrer leur efficacité,
ils peuvent compter sur le soutien associatif.
De
la station d'épuration Seine-Aval d'Achères:
Nous avons eu le 25 mars un entretien avec Nathalie CELIER, chargée
de mission boues et déchets au SIAAP (Syndicat Interdépartemental
pour l'Assainissement de l'Agglomération Parisienne) qui gère
la station.
120.000 tonnes de boues provenant de l'épuration sont valorisées
à hauteur de 70% principalement en agriculture céréalière,
le solde étant évacué en décharge contrôlée
de classe 2, le SIAAP prenant à sa charge le transport et l'épandage
sur les sites. Il faut donc, sans urgence immédiate, mais devant
des problèmes d'impossibilité à venir de commercialiser
ces boues , prévoir des débouchés alternatifs.
Sont envisagés
deux procédés de traitement des boues, l'oxydation par
voie humide (OVH) et le séchage thermique, procédés
sur lesquels nous reviendrons dans un prochain Flash. Deux installations
pilotes seront donc installées sur le site de l'usine de traitement
des boues pour être opérationnelles en 2004 /2005. Les
essais seront d'une durée de l'ordre de 5 ans, après quoi,
selon les résultats, des installations définitives seront
implantées sur le site du Parc agricole d'Achères.
Il s'agira d'installations conséquentes dont l'ampleur
du degré de nuisances est difficile à évaluer actuellement,
mais qui devront satisfaire aux réglementations en vigueur. Un
casse tête pour le SIAAP, une protection pour nous.
Affaire à suivre de près bien entendu.
A quand la replantation
de l'avenue EGLE (entre l'entrée du Parc et la place Wagram)
? :
Une décision
annoncée, mais pas facile à prendre, et qui de surcroît
a du mal à trouver son financement du coté de la DIREN
(Direction Régionale de l'Environnement d'Ile-de-France). Espérons
une réalisation pour l'automne 2004 avec l'aménagement
de l'entrée du Parc et la restauration des portes et grilles…
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