Rappel :

Il s'agit d'un syndicat intercommunal qui doit permettre de fixer les orientations d'urbanisme stratégiques pour un territoire intercommunal comprenant 8 communes : Achères, Conflans, Fourqueux, Le Mesnil-le-Roi, Le Pecq-sur-Seine, Maisons-Laffitte, Mareil-Marly et Saint Germain-en-Laye.
C'est M. J. MYARD qui le préside.

Les faits :

-Comme la loi le prévoit, ce syndicat doit présenter un projet de schéma directeur d'aménagement et de développement durable fixant les objectifs des politiques publiques d'urbanisme en matière d'habitat, de développement économique, de loisirs, de déplacements des personnes et des marchandises, de stationnement des véhicules et de régulation du trafic automobile.C'est le SCOT.
-Le syndicat a donc présenté son projet en préfecture des Yvelines.
-Le Préfet, c'est-à-dire l'Etat, après des observations nombreuses concluant à l'illégalité du projet, n'a pas rendu le document exécutoire. En clair c'est un refus pur et simple du projet.
-Estimant que les observations de l'Etat ne lui convenaient pas, le SIEP s'est placé dans une situation de blocage et a décidé le 14 novembre 2002 de retirer purement et simplement son projet de SCOT approuvé, sans en présenter un nouveau.

Les conséquences :

Les communes du SIEP se retrouvent sans schéma directeur intercommunal, avec la seule orientation qu'est le SDRIF(Schéma Directeur de la Région d'Ile-de-France ).
Le SIEP est réduit selon son Président " à un organisme de réflexion, lieu d'échanges et d'études ", autant dire qu'il ne sert plus à grand chose si ce n'est à attendre toujours selon son Président que " la lisibilité juridique soit précisée par les lois nouvelles à venir, pour l'élaboration d'un nouveau SCOT "(sic).
Bravo, vu les lenteurs de mise en place des lois et décrets d'application, les cheveux auront le temps de blanchir et l'eau de couler sous les ponts…

Un comble !

M. J. MYARD nous accuse tout simplement de souhaiter " la densification de notre région et notamment de la ville de Maisons-Laffitte " alors que nous avions engagé un procès devant le Tribunal Administratif pour nous opposer précisément à cette densification. En effet, dans le projet du SIEP, il avait classé tout le Parc, y compris les espaces verts et boisés, " en zone d'activité ", c'est à dire constructible pour les commerces et industries !
Par ailleurs, qui a implanté dans la ZAC de l'entrée de Maisons 450 logements sur 7 hectares de terrain dont la majorité en zone inondable ?

Qui est le bétonneur ?

Les commerces dans le Parc :

Un super comble !

M. J. MYARD, pourquoi dans le POS / PLU de notre commune, avoir autorisé l'installation de commerces et d'industries dans le PARC pour aujourd'hui se féliciter dans votre tract que " aucune activité nouvelle ne soit venue s'implanter dans le Parc ces dernières années ".
Etait-il donc nécessaire de les imposer ?
Rappelons à ce sujet que c'est la première fois dans l'histoire du Parc qu'un maire a pris l'initiative délibérée, malgré toutes les oppositions et en particulier celles de l'Association Syndicale du Parc (ASP) et la nôtre, de mettre un document administratif (le POS / PLU) de notre commune en contradiction avec le cahier des charges de Jacques LAFFITTE.

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Dernière modification :15 Mai 2003