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Projet de modification du POS de la commune

Après une enquête publique où les Mansonniens ont généreusement remplis en mairie, mais souvent en méconnaissance de cause, les registres à leur disposition, le Maire a fait approuver le projet au conseil municipal du 6 mai 2004 par sa majorité.

Ce projet comportait , entres autres, des dispositions à notre avis importantes concernant
les changements structurels d’urbanisme dans les zones inondables en bord de Seine et ceci d’autant plus qu’on ne peut oublier que notre commune est bordée par le fleuve sur environ 5 kms.
Nous suivions donc depuis longtemps l’évolution des études menées par l’Etat et donc l’autorité préfectorale des Yvelines, sur les PPRN (Plan de Prévention des Risques Naturels) et plus particulièrement les PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation) pour la vallée de la Seine qui détermineront, quand ils seront rendus exécutoires, les possibilités de construction.
L’élaboration du PPRI couvrant notre commune, est pratiquement achevée et nous demandions tout simplement dans les observations remises au commissaire enquêteur, que le projet de modification du POS soumis à enquête publique soit différé jusqu’à son adoption. Quoi de plus naturel !

Nous nous interrogions aussi sur le fait plus technique, de savoir si la procédure de modification engagée sur un point du projet était la bonne et s’il ne fallait pas sur ce point au lieu d’une modification, engager une procédure de révision, fusse-t-elle simplifiée.
Quoi donc de plus naturel encore, que d’en saisir l’Etat en la personne de la DDE (Direction Départementale de l’Equipement des Yvelines), ce que nous avons fait.
Voici la réponse adressée à notre association par monsieur Jacques FREMIOT Directeur Départemental de l’Equipement des Yvelines, le 4 décembre 2003 :
« En ce qui concerne l’implantation de l’établissement d’enseignement, si la modification du Plan d’occupation des Sols est la procédure adéquate pour adapter le POS à ce projet, il doit être rappelé que l’emplacement réservé n°3 destiné à la construction d’un lycée est situé d’après les servitudes relatives aux zones inondables de la Seine en zone B et ,en qu’en l’attente de l’opposabilité du nouveau Plan de Prévention des Risques d’Inondation ( PPRI ) dont les dispositions seront globalement plus restrictives, il serait nécessaire d’envisager une procédure de révision, compte tenu des risques (article L 123-13 du code de l’urbanisme) ».
Cette réponse justifiait donc nos interrogations.
Il est aussi bon de rappeler que notre association et l’Association Syndicale du Parc (ASP) s’étaient opposées au moment de l’élaboration du POS en vigueur, aux possibilités accordées par ses dispositions autorisant l’implantation de n’importe quelles activités commerciales dans le Parc. C’est aussi pour cette raison que LA SAUVEGARDE continue de demander l’abrogation de ces dispositions et la révision du POS actuel en contradiction de plus, avec les dispositions du cahier des charges de J. LAFFITTE.

Où en sommes nous aujourd’hui ?

Le projet de modification du POS et tout particulièrement les dispositions concernant le réaménagement des berges de Seine, a évidemment soulevé des protestations auprès des riverains concernés. La presse locale a fait état le 9 juin de la création d’une association : l’ASASML (Association de Sauvegarde des Abords de Seine de Maisons-Laffitte) qui avait l’intention de lancer une procédure devant le Tribunal administratif de Versailles demandant l’annulation du projet.
Cette association nous a informé avoir introduit ce recours début juillet. Affaire à suivre donc avec attention.
La cartographie actuelle du PPRI classe la zone urbanisée inondable du site du projet de lycée en « fort aléa » de couleur rouge. Cette zone « recouvre les zones urbanisées inondables les plus exposées au risques d’inondation du fait de la hauteur d’eau atteinte en cas de crue centennale mais aussi du fait des courants qui pourraient y sévir. A part quelques cas particuliers, les nouvelles constructions y sont interdites ». A notre connaissance les seules dérogations accordées à ce jour sont celles concernant EADS et PEUGEOT – CITROEN sur les sites respectifs des Mureaux et de Poissy, pour enjeu économique régional et national et encore... moyennant un plan de gestion des risques d’inondation !


Saint-Nicolas pleure ses tilleuls


Notre ville est-elle atteinte par une" bûcheronnite" aigüe ?
                      
Autant la restauration des arbres de l’avenue EGLE était devenue nécessaire et décidée par l’association syndicale du Parc (ASP) après concertation et études, autant la brutalité de l’abattage des 15 tilleuls situés autour de l’église Saint-Nicolas a sidéré les Mansonniens !
Sans concertation, ni au cours de commissions d’urbanisme et d’environnement, ni à fortiori en conseil municipal, sans réaction aucune de la part de sa "ministre locale" de l’environnement, le maire, décideur in fine, en a ainsi tranché !
Surpris par l’émotion créée, il tente à posteriori de justifier ce massacre à la tronçonneuse en expliquant que l’état phytosanitaire des arbres le justifiait, photos à l’appui.

Même si cela était justifié, on ne fait pas pareille mise à mort sans procès et sans que les avocats pour la défense de l’environnement que nous sommes ne soient consultés, c’est la démocratie la plus élémentaire.
Sans autres commentaires et dont acte.
Heureusement qu’autour du château de Maisons, le MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION, la DIRECTION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE, la DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES D’ILE-DE-FRANCE et la CONSERVATION REGIONALE DES MONUMENTS HISTORIQUES, pressentis par Madame de La Roncière, Conservateur du château, ont pris l’initiative dans le cadre de l’Aménagement paysager du secteur sud-ouest du parc du château de Maisons “de complanter dans son enceinte la bagatelle de 140 tilleuls de grande taille avec constitution de haies arbustives, confortant la composition classique du parc, masquant du château les vues sur le village de Maisons”.
En clair , les arbres permettront à terme de dissimuler à la vue du château le béton de la ZAC de l’entrée de Maisons, béton qu’on ne saurait voir... sans tartufferie aucune.

Le Parc des sports

Dans le périmètre du Parc, des parcelles de terrains propriétés de l’Association Syndicale du Parc (ASP) totalisant 95.356 m2, ont été mises à disposition de la Ville de Maisons-Laffitte en mars 1961 pour une durée de 99 ans, dans le cadre d’un bail de longue durée.
Une partie de ces terrains et de leurs équipements a fait l’objet d’une convention réactualisée en octobre 2000 entre la Ville et l’occupant USML tennis (Union Sportive de Maisons-Laffitte), association loi de 1901.
Aujourd’hui ces mêmes activités se poursuivent sous l’égide d’une autre association loi 1901 TSML (Tennis Squash Maisons-Laffitte).
Quoi de plus naturel que de demander l’établissement d’une nouvelle convention entre la ville et cette dernière association, puisque il n’y a rien de changé dit-on.
Or actuellement une telle convention n’existe pas et l’ASP se trouve donc devant un nouvel occupant sans titre.
La rédaction du bail existant est claire et précise, dans la nouvelle convention doivent en conséquence figurer des clauses protégeant l’environnement et la qualité de vie des habitants du Parc.
En effet, s’il est tout à fait acceptable et convivial que des manifestations sportives soient organisées comme cela a été le cas jusqu’ici, il ne saurait être question de voir le Parc transformé comme cela a été dit et écrit en « Petit Roland Garros » ou autre « Luna Park » par des activités ou constructions allant à l’encontre des termes du bail et donc du cahier des charges du Parc de J. LAFFITTE.
Il est rappelé que les installations sportives non saturées se trouvant dans l’Ile de la commune, ont été créées pour des extensions.
Enfin, depuis des années des réclamations nous sont adressées au sujet des activités et nuisances engendrées par le restaurant « Tie Break » qui se trouve sur les terrains objet du bail. Comme précédemment, nous trouvons acceptable et convivial que dans le cadre associatif d’une enceinte sportive se trouve un lieu de détente. Toutefois un certain nombre de règles préfigurent à une telle exploitation non occasionnelle et commerciale, à fortiori dans le Parc, ceci notamment dans le cadre du code de la santé publique (CSP), s’agissant notamment de l’exploitation d’un débit de boisson permanent dans une enceinte sportive .
C’est pourquoi, ces problèmes ont fait l’objet de l’ordre du jour de la dernière réunion ASP / SAUVEGARDE du mercredi 26 mai 2004. L’ASP a pleinement conscience que ces litiges doivent être résolus et elle peut compter sur notre soutien pour les résoudre.

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Dernière modification :9 Septembre 2004