Salle
comble,un grand succès pour la session de formation
à
retenir:
PLAN
DE PREVENTION DES RISQUES D'INONDATION DE LA SEINE
(Note
de présentation anticipation,DDE juin 2002)
1.
Les enjeux de l'établissement de Plans de Prévention des
Risques d'Inondation en Île de France
1.1. L'Île de France
Depuis le début
des années quatre-vingt, la France a connu, après quinze
années d'accalmie, une recrudescence des inondations. Progressivement
s'est mis en plâce un système juridique permettant l'indemnisation
des victimes, la limitation du risque par une maîtrise de l'urbanisation
nouvelle et une coordination des secours et de l'alerte. Mais les mesures
de prévention, de protection et d'aménagement des zones
déjà habitées sont confrontées à
d'importantes contraintes. Les situations locales sont très diverses.
Les inondations et mouvements de terrains de la fin de l'année
1993 et du début de 1994 ont mis en évidence la nécessité
de relancer la politique de prévention de l'État en matière
d'inondations. La circulaire interministérielle du 24 janvier
1994 (parue au J.O. du 10 avril 1994), relative à la prévention
des inondations et à la gestion des zones inondables, définit
la politique arrêtée par le Gouvernement en la matière
et réoriente le projet de loi qui donnera naissance à
la loi n° 95-101 du 2 février 1995, relative au renforcement
de la protection de l'environnement.
Elle institue un document spécifique unique de prise en compte
des risques naturels prévisibles dans l'occupation des sols:
le Plan de Prévention des Risques (P.P.R.).
Ce nouveau document institué par la loi s'appuie notamment sur
la notion de risque naturel prévisible.
Le risque d'inondation en Île de France est avéré.
En effet, la région a connu des crues historiques ayant occasionné
des inondations catastrophiques. Pour une crue du type de 1910, considérée
comme centennale, les zones potentiellement inondées des vallées
de la Seine, de la Marne et de l'Oise couvrent en région Île-de-France
une superficie d'environ 59 000 hectares sur les 279 communes concernées.
Un peu plus de 860 000 habitants vivent actuellement dans les zones
inondables. Les estimations financières du coût d'une crue
de ce type en valeurs actuelles s'établissent à environ
5 milliards d'euros de dommages directs et;3 milliards d'euros de dommages
indirects.
La
Seine, pour ne prendre qu'elle, a connu 13 crues « historiques
» de 1649 à aujourd'hui, dont 3 sont comparables à
celle de 1910 et 10 comparables à celle de 1955. Il est donc
certain que les rivières de l'Île de France connaîtront
de nouveaux débordements dont l'ampleur sera « exeptionnelle
»~
CARTOGRAPHIE
:
Voici
en cas de crue type 1910 l'estimation des zones inondées pour
MAISONS LAFFITTE - SARTROUVILLE- LA FRETTE SUR SEINE- HERBLAY et
CONFLANS Ste HONORINE.
(Hauteur
moyenne par casier par rapport au térrain naturel)
Planches
extraites du logiciel Acrobat dont voici l'objet:
POLITIQUE
DE GESTION DES ZONES INONDABLES
Circulaires du 24 janvier 1994 et du 24 avril 1996
Les
objectifs :.
Interdire
les implantations humaines dans les zones les plus dangereuses où
quels que soient les aménagements, lâ sécurité
des personnes ne peut être garantie intégralement.
Limiter ces implantations dans les autres zones inondables.
Préserver
les capacités d'écoulement et d'expansion des crues afin
de ne pas aggraver les risques pour les zones situées en amont
et en aval.
Sauvegarder
l'équilibre des milieux dépendant des petites crues et
la qualité des paysages, souvent remarquables, du fait de la
proximité de l'eau et du caractère encore naturel des
vallées concernées. .
. Les moyens
:.
Interdire
toute nouvelle construction dans les zones soumises aux aléas
les plus forts.
Contrôler
strictement l'extension de dans les zones d'expansion des crues.
l'urbanisation
Eviter
tout endiguement ou remblaiement nouveau qui ne serait pas justifié
par la protection de lieux fortement urbanisés.
PROCEDURE
D'ELABORATION
D'UN PLAN DE PREVENTION DU RISQUE INONDATION (PPRI)